Stéphane FRONCZAK

C’est en 1994 que ce passionné de la mer intègre la gendarmerie maritime pour y connaître sa première affectation à Brest. Après 10 ans et trois unités différentes, il quitte la cité du Ponant pour œuvrer deux ans à Nouméa.

De retour en métropole, de 2006 à 2009, il exercera les fonctions de chef de service d’un service administratif au sein du commandement de la gendarmerie maritime. Mais l’envie d’exercer la police judiciaire est toujours présente et c’est en 2009, à l’occasion de la création de la brigade de recherches du Havre qu’il rejoint la Normandie, en qualité de commandant adjoint.

En 2010, il devient le premier enquêteur en nouvelles technologies (Ntech) de la gendarmerie maritime ; il découvrira toute l’étendue de la cybercriminalité au sein des infrastructures maritimes et portuaires jusqu’en 2014, ou il rejoint Toulon pour devenir responsable des investigations numériques au sein de la Section de Recherches de la gendarmerie maritime.

Depuis, tout en exerçant ses compétences judiciaires, il poursuit la formation de nouveaux enquêteurs Ntech (tutorat) tout en se formant sur les appareils électroniques embarqués (AIS, VDR, ECDIS, SCADA) ; il procède à la réalisation d’un réseau de correspondants numériques au sein de la gendarmerie maritime sur tout le territoire national (42 personnels), effectue des interventions de préventions, sensibilisation auprès des acteurs maritimes civils et militaires ainsi que des ateliers (Rencontre Parlementaire Cyber Cercle – Cluster Maritime Français – Armateurs de France) et participe à différents exercices de lutte cyber (Britanny Ferries – Orange maritime – lutte contre le contreterrorisme maritime).

Chef de la cellule Cybergendmar depuis 2018 et disposant d’une expertise en cybercriminalité maritime, il réalise en 2019 avec le commandant de la SR de la gendarmerie maritime un voyage d’études cybercriminalité maritime auprès des US Coast Guards (WashingtonCharleston-Miami). Dernièrement, après avoir dirigé l’enquête de l’incendie du SNA PERLE, c’est en septembre 2020, qu’il participe en compagnie d’autres unités de la gendarmerie nationale (Section de Recherches de Marseille – C3N de Pontoise – GIGN), à la première enquête judiciaire cybercriminelle coordonnée lors de l’attaque par ransomware de l’armement français CMA CGM.