ENSM

Le Cercle des Femmes de la CYberSécurité

L’ENSM, Ecole Nationale Supérieure Maritime forme des officiers de la marine marchande pour le pont et la machine des navires, des officiers polyvalents qui sont aussi ingénieurs (CTI) et des ingénieurs en génie maritime.

Le métier d’officier de la marine marchande exige un grand sens des responsabilités, une vraie capacité à prendre des décisions, à travailler en autonomie, à gérer des équipes multiculturelles, à intégrer les impératifs commerciaux et la volonté de relever les défis de la transition écologique. Les secteurs d’activité sont nombreux : porte-conteneurs, croisières, ferry, pétrole, services maritimes, remorquage, pilotage, champs éoliens maritimes, scientifique, humanitaire, yachting, fret, passagers…

Le métier d’ingénieur en génie maritime concerne les systèmes complexes comme le navire ou les systèmes offshore avec une approche écoresponsable afin, notamment, d’améliorer l’efficience énergétique et de protéger l’environnement.

En tant qu’école d’ingénieur, l’ENSM mène des actions de recherche selon deux domaines : le risque maritime et l’efficience énergétique.

En partenariat avec l’IMT Atlantique, l’ENSTA et l’Ecole Navale, l’ENSM propose également un mastère spécialisé « Cybersécurité des systèmes maritimes et portuaires » qui répond à un besoin fort des entreprises et acteurs du maritime. Devenir un spécialiste en cybersécurité apte à concevoir, défendre et opérer des systèmes spécifiques aux domaines maritime et portuaire.

Soutenue par la Région Normandie dans le cadre de son programme RIN RECHERCHE 2019 et la communauté d’agglomération du Havre Seine Métropole au titre du SMART PORT CITY, l’ENSM développe un projet totalement innovant.  La plateforme MARINS est un banc de tests d’une passerelle de navire dédié à la recherche en cybersécurité (technologique et humain). Elle est destinée à offrir, aux scientifiques, un outil de recherche et de test de solutions technologiques et humaines pour contrer les cyber-attaques sur les navires de commerce. Il permettra de simuler des cyber-attaques dans un environnement immersif pour tester des solutions de protection. Plus largement, il s’agit de mener une réflexion de fond sur l’organisation du travail à bord et sur les solutions à inventer qui permettront à l’officier de quart de surveiller un système hyperconnecté, potentiellement vulnérable aux cyberattaques, et ce dans un environnement très contraint par un effectif de plus en plus réduit à bord. Le banc est en phase de tests et sera opérationnel en fin d’année ou début de l’année prochaine.

Les ressources ENSM